«Il n’y aura rien, car il n’y a rien»: Benyamin Nétanyahou (photo Keystone) utilise cette petite phrase comme un mantra pour expliquer que les «cadeaux» de plusieurs dizaines de milliers de dollars qu’il aurait reçus d’hommes d’affaires étranger et israélien sont parfaitement légitimes «entre amis».
Parmi ces «amis» figurerait Ronald Lauder, le président du Congrès juif mondial de la famille d’Estée Lauder, fondatrice d’un célèbre groupe américain de cosmétique. Mais après huit mois d’enquêtes discrètes et des dépositions d’une cinquantaine de témoins, ni la police ni la justice ne sont convaincues de ces protestations d’innocence. Pendant plus de trois heures, le premier ministre a dû répondre lundi soir aux questions des détectives à sa résidence officielle à Jérusalem, dont tout le pourtour avait été dissimulé aux yeux des curieux et des photographes derrière de grands rideaux noirs.
Toujours le favori
D’autres interrogatoires devraient suivre dans les prochains jours....