La capitale indienne, New Delhi, continuait de suffoquer, cette semaine, dans une pollution asphyxiante. La mégapole est enveloppée dans un épais brouillard toxique, qui n’a offert que très peu de jours de répit, depuis fin octobre. Il inflige des toux constantes et des yeux irrités à ses vingt millions d’habitants. L’ambassade américaine y enregistre, ces jours, une concentration moyenne, sur 24h, de particules fines... 16 fois au-delà de la limite recommandée par l’Organisation mondiale pour la santé.
Cela n’a, cependant, pas dissuadé l’organisation, hier, d’une course caritative d’enfants, très critiquée pour les dommages causés à leur santé. L’ONG qui a organisé cet événement, pour marquer la Journée internationale des droits de l’enfant, a assuré qu’il était impossible d’annuler à la dernière minute et que, de toute manière, «le temps est bon».
«Nos yeux brûlent, nous avons du mal à respirer», a cependant témoigné Vanshika Rawat, 11 ans, une participante à...