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Ni nom, ni rue, ni numéro pour les facteurs de Kaboul

Les postiers de la capitale doivent composer avec l'anarchie urbaine.

19 juil. 2013, 00:01
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A Kaboul, les rues n'ont bien souvent ni nom ni numéro, la faute à trois décennies de guerre et de constructions anarchiques. Alors, pour la centaine de postiers de la ville, la distribution du courrier se transforme parfois en véritable travail d'enquêteur.

Mohammad Rahim fait sa tournée dans les rues escarpées de la capitale afghane juché sur une vieille bicyclette. Fort de dix ans d'expérience, il n'a peur d'aucune adresse, aussi énigmatique soit-elle.

" Ça, c'est une lettre adressée à un homme qui vit près de la maison d'un certain Dr Hashmat ", dit Rahim, 46 ans. " Et comme je ne connais pas cette adresse, il va falloir que je trouve un moyen de savoir où c'est situé. "

Rahim a quelques indices à sa disposition: le nom du destinataire, le fait qu'il habite près d'un médecin et des instructions au dos de l'enveloppe indiquant "Colline Kart-e-Sakhi, derrière le...

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