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Nicolas Maduro dénonce un complot américain visant à l'assassiner

Le président par intérim du Venezuela a accusé samedi deux ex-ambassadeurs américains de fomenter un complot pour l'assassiner avant l'élection du 14 avril. Au cours d'un discours diffusé par la télévision publique VTV, Nicolas Maduro a également mis en cause la "droite salvadorienne".

07 avr. 2013, 09:00
Nicolas Maduro a été désigné par l'ancien président de gauche Hugo Chavez, décédé le 5 mars d'un cancer, pour lui succéder.

"Leur but est de me tuer; ils veulent me tuer parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent pas gagner une élection libre et honnête. Derrière cela, il y a Roger Noriega et Otto Reich et il y a la droite salvadorienne qui a envoyé des sicaires payés par eux pour m'assassiner", a-t-il affirmé.

Nicolas Maduro a été désigné par l'ancien président de gauche Hugo Chavez, décédé le 5 mars d'un cancer, pour lui succéder. Une élection présidentielle doit se tenir le 14 avril.

Otto Reich et Roger Noriega ont été respectivement ambassadeurs au Venezuela et auprès de l'Organisation des Etats américains (OEA). Washington et Caracas n'ont plus d'ambassadeurs en poste depuis 2010.

La malédiction de Macarapana

La tête ceinte d'une coiffe indigène, Nicolas Maduro s'exprimait lors d'un meeting électoral dans l'Etat d'Amazonas. Lors de ce déplacement, il a comparé son adversaire Henrique Capriles et la coalition d'opposition aux colons espagnols ayant réduit les populations locales à l'esclavage.

M. Maduro a affirmé qu'une malédiction vieille de plusieurs siècles s'abattrait sur ceux qui ne voteraient pas pour lui le 14 avril lors de l'élection présidentielle. "Si la bourgeoisie gagne, elle va privatiser la santé et l'éducation, elle va retirer la terre aux Indiens, la malédiction de Macarapana s'abattra sur vous", a-t-il dit.

Lors de la bataille de Macarapana au XVIe siècle, les troupes coloniales espagnoles ont massacré des combattants amérindiens.

M. Capriles a tourné en dérision cette évocation par son adversaire d'une éventuelle malédiction. "Maintenant, dans leur désespoir, ils menacent le peuple d'une malédiction. Le peuple est aux côtés de Dieu, donc rien de tout cela ne se produira", a-t-il dit lors d'un meeting électoral dans l'Etat de Tachira.

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