Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Nicolas Sarkozy: "Je n'ai pas le choix"

Dimanche, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il avait "envie" mais surtout, qu'il n'avait "pas le choix" de revenir sur la scène politique. Il admet également des "erreurs", sans pour autant n'avoir "rien" à se reprocher dans les affaires auxquelles il est affilié.

21 sept. 2014, 22:23
L'ancien président français Nicolas Sarkozy est prêt pour sa campagne.

"Je ne veux pas que mon pays soit condamné entre le spectacle humiliant que nous avons aujourd'hui et la perspective d'un isolement total qui serait la perspective du Front National. Non seulement j'ai envie, mais je n'ai pas le choix", a déclaré M. Sarkozy sur la chaîne de télévision publique France 2 lors de sa première interview depuis l'annonce vendredi de sa candidature à la présidence de l'UMP.

En 2012, "si j'ai perdu, c'était ma responsabilité", a déclaré l'ancien chef de l'Etat français. Il a concédé des "erreurs" et la "vanité de certains sentiments".

"Par exemple, celui qui consiste à penser, quand on a beaucoup d'énergie et que l'on croit beaucoup en ses idées, ce qui est mon cas, que parfois on peut réussir seul. Or il n'y a pas de réussite individuelle". Mais "l'âge apporte peut-être un peu moins d'énergie mais plus de sagesse, de recul".

Visiblement tendu

M. Sarkozy était visiblement tendu. Il a sévèrement attaqué le président François Hollande. "Je n'ai pas menti" en 2012, a-t-il répété quatre fois. En revanche "que reste-t-il de la longue série d'anaphores, vous savez, 'moi président' ? Une longue litanie de mensonges", a-t-il asséné.

"Au fond, il est son propre procureur", a ironisé M. Sarkozy au sujet de l'actuel chef de l'Etat français. Il a souhaité "naturellement" qu'il aille au bout de son mandat.

"Deux neurones"

L'ancien président a réaffirmé n'avoir "rien" à se "reprocher" dans les multiples affaires judiciaires dans lesquelles son nom est cité. "Est-ce que vous croyez que si j'avais quelque chose à me reprocher, je viendrais m'exposer dans un retour à la politique comme aujourd'hui ? Est-ce que vous me prêtez deux neurones d'intelligence", a-t-il lancé, "en colère".

"Toute la campagne présidentielle, on a expliqué aux Français que j'étais mouillé dans l'affaire Bettencourt, que j'avais extorqué de l'argent à une vieille dame. Deux ans et demi d'enquêtes, quatre perquisitions, 22 heures d'interrogatoire. A l'arrivée: non lieu. Qui me rendra mon honneur ?", a-t-il ajouté.

Affaire Karachi

"L'affaire Karachi: dix ans d'enquêtes. On m'a même suspecté d'être complice de la mort de nos compatriotes, les pauvres. Aujourd'hui, je suis lavé. Qui me rendra mon honneur ? Est-ce que vous ne croyez pas que ceci sert certains desseins ?", a-t-il poursuivi.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias