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Nicolas Sarkozy oeuvre déjà à la reconstruction de l'UMP

Il a multiplié les rencontres avec les ténors du parti ce lundi. A peine arrivé à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy s'emploie déjà à la reconstruction de la principale formation de la droite française.

01 déc. 2014, 19:08
Tout juste de retour à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy a entamé lundi les travaux préparatoires à la reconstruction de la principale formation de la droite française. Il a multiplié les rencontres avec les ténors du parti, avant son premier bureau politique mercredi.

Tout juste de retour à la tête de l'UMP, Nicolas Sarkozy a entamé lundi les travaux préparatoires à la reconstruction de la principale formation de la droite française. Il a multiplié les rencontres avec les ténors du parti, avant son premier bureau politique mercredi.

Nicolas Sarkozy, qui ira également mardi devant le groupe UMP de l'Assemblée nationale, a ainsi reçu en premier son principal challenger, Bruno Le Maire, qui l'a privé du plébiscite espéré en ralliant plus de 29% des voix. Les deux hommes ont affiché leur volonté d'unité en faisant savoir qu'ils iraient ensemble le 9 décembre au congrès de la CDU allemande à Cologne.

L'entourage de Bruno Le Maire assure que l'entretien a été "très amical". "Il a confirmé que l'unité de leur famille politique était sa priorité absolue et qu'il mettrait ses 29% au service de cette unité", a dit un de ses proches.

"Il a également confirmé qu'il ne voulait aucune responsabilité pour lui-même." Et surtout pas de responsabilité dans l'organisation de l'UMP, ce qui reviendrait à accepter de mettre en oeuvre un programme qu'il a combattu, souligne-t-on dans son entourage.

Les deux hommes sont aussi convenus que des parlementaires et des élus locaux qui ont soutenu M. Le Maire auraient des responsabilités politiques, sans préciser combien ni à quel poste, ajoute-t-on de même source. Une des conditions posées par l'ex-ministre est que le parti ne fasse pas payer leur soutien à ses partisans.

Défi du rassemblement

Redevenu chef de l'opposition de droite deux ans et demi après sa défaite à la présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy est confronté au défi du rassemblement d'un parti sous le choc de l'affaire des fausses factures présumées de la société Bygmalion, dans laquelle sont impliqués d'ex-proches.

Il veut faire de son retour à la tête de l'UMP un tremplin pour la présidentielle de 2017 mais a affaire cette fois à des rivaux déterminés à contester sa prééminence. Alain Juppé et François Fillon se sont ainsi efforcés de déjouer le piège politique qu'il leur a tendu en proposant la constitution d'un "comité des anciens premiers ministres UMP".

"Je souhaite d'abord savoir ce qu'on me propose, avant de dire oui ou non", a déclaré à des journalistes le maire de Bordeaux, son principal rival pour l'investiture de l'UMP, que Nicolas Sarkozy recevra mercredi à déjeuner.

"Ce que je souhaite c'est aider mais de façon réelle, pas dans un comité de chapeaux à plumes qui ne servirait à rien", a ajouté Alain Juppé.

Ses proches et ceux de François Fillon rappellent que le bureau politique de l'UMP, dont les ex-Premiers ministres sont membres de droit, constitue "la seule instance de gouvernance légitime" du parti et qu'une nouvelle instance est inutile.

 

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