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Nouveau coronavirus: pas encore une "pandémie", dit l'OMS

Pour l'OMS, l'épidémie qui sévit en Chine ne constitue pas actuellement une "pandémie". Elle a rappelé que des mesures avaient été mises en place dans le Hubei comme dans le reste de la Chine pour limiter la propagation du virus.

04 févr. 2020, 14:02
Le bilan global fait état de 425 morts, dont un décès aux Philippines.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé mardi que l'épidémie de pneumonie virale apparue en Chine ne constituait pas pour le moment une "pandémie", terme qui s'applique à une situation de propagation mondiale d'une maladie.
 


"Actuellement, nous ne sommes pas en situation de pandémie", a déclaré à la presse Sylvie Briand, la directrice du département Préparation mondiale aux risques infectieux de l'OMS.

Multiples foyers

"Nous sommes dans une phase d'épidémie avec de multiples foyers", a-t-elle ajouté.

Depuis son apparition en décembre dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine, le nouveau coronavirus a contaminé plus de 20.000 personnes et s'est propagé à une vingtaine de pays.

Nous espérons qu'en nous basant sur ces mesures prises dans le Hubei, mais aussi dans d'autres endroits, nous pourrons arrêter la transmission.
Sylvie Briand, directrice du département Préparation mondiale aux risques infectieux de l'OMS

Il a fait 425 morts dans la partie continentale du territoire chinois, selon le dernier bilan annoncé par les autorités mardi. Une autre personne a succombé dans la région autonome chinoise de Hong Kong et un décès a été annoncé aux Philippines.

«Un défi»

Mme Briand a rappelé que le berceau de l'épidémie était la province du Hubei. "La transmission interhumaine y est intense et les autorités chinoises ont mis en place des mesures" pour limiter la propagation de la maladie, a-t-elle souligné.
 


"Nous espérons qu'en nous basant sur ces mesures prises dans le Hubei, mais aussi dans d'autres endroits, où nous avons eu des cas, nous pourrons arrêter la transmission et nous débarrasser de ce virus", a-t-elle ajouté.

Elle a reconnu que c'était un "défi" en raison des déplacements de populations et de la facilité de transmission du virus. "Je ne dis pas que cela soit facile, mais (...) nous pensons que c'est possible".

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