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Nouveau cri d'alarme de Marine Le Pen sur les parrainages

Elle a appelé à une réforme urgente du système en vigueur.

05 janv. 2012, 17:27
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Marine Le Pen a alerté à nouveau jeudi sur le risque de se voir éliminée de la course à l'élection présidentielle en France faute d'obtenir les 500 parrainages nécessaires.

La présidente du Front national (FN) a affirmé lors de ses voeux à la presse qu'elle était "loin du compte" dans la collecte des signatures alors même qu'elle est créditée de près de 20% des intentions de vote.

Elle a souligné qu'il restait jusqu'à la fin février pour instaurer un dispositif garantissant l'anonymat des élus parrainant un candidat, en particulier des maires qui, selon elle, font "la grève des signatures".

"J'en appelle à l'esprit républicain de tous nos responsables, de tous nos maires, de tous nos élus, de tous les Français", a-t-elle dit. "Si je ne pouvais pas concourir à l'élection présidentielle, il est évident que nous ne serions plus en démocratie et que le président élu serait parfaitement illégitime", a-t-elle ajouté, évoquant "les conséquences incalculables" d'un tel événement.

Après le rejet par le premier ministre François Fillon d'une modification du dispositif en vigueur, Marine Le Pen a déposé récemment un recours devant le Conseil d'Etat et une question prioritaire de constitutionnalité. L'issue de cette démarche est toutefois incertaine.

D'autres candidats se sont élevés contre le système des parrainages. Christine Boutin, du Parti chrétien-démocrate, a ainsi récemment menacé Nicolas Sarkozy d'une "bombe atomique" si elle ne les obtenait pas.

La question des parrainages est une éternelle inquiétude du FN. En 2007, Jean-Marie Le Pen n'avait obtenu qu'in extremis les précieux paraphes, avec 507 signatures. En 1981, il n'avait pu se présenter faute d'avoir obtenu les parrainages.

Marine Le Pen affirme que la situation "est encore plus difficile qu'en 2007" alors même qu'elle s'est efforcée de "dédiaboliser" son parti et qu'elle occupe la troisième position dans les sondages. Un niveau jamais atteint par son père à trois mois et demi de la présidentielle.

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