Le Liban s’est doté, hier, d’un nouveau gouvernement dirigé par le premier ministre sortant, Saad Hariri, au terme de plus de huit mois de tractations sur fond de divisions politiques et de craintes d’une crise économique aiguë.
La formation du nouveau gouvernement, qui comprend 30 ministres, dont quatre femmes, a été dévoilée par un haut fonctionnaire lors d’une conférence de presse au Palais présidentiel de Baabda. Les ministères de l’Intérieur et de l’Energie ont été confiés à des femmes, une première au pays du Cèdre.
Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, gendre du président Michel Aoun, conserve son poste, tout comme le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil.
«Nous sommes face à des défis économiques, financiers, sociaux et administratifs», a lancé Saad Hariri devant la presse, dans un pays où l’économie souffre notamment des répercussions de la guerre en Syrie voisine. Le Liban est aussi habitué aux coupures d’électricité...