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Nouvel an n’a pas de racines chrétiennes

Musulmans, juifs et bouddhistes célèbrent la nouvelle année religieuse à différentes dates.

31 déc. 2015, 00:08
31.12.2012. Nyon. Usine à gaz. Soirée nouvel an. Photo Audrey Piguet

Laurence Villoz - protestinfo

info@lacote.ch

«Nouvel an, célébré le 31 décembre, n’a pas d’enracinement biblique et à aucun autre moment de l’année le christianisme ne vit une fête religieuse pour célébrer la nouvelle année», explique Timothée Reymond, pasteur chargé du dialogue interreligieux dans l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud et président du comité de l’Arzillier-Maison du dialogue. Au contraire, dans la plupart des autres religions, des célébrations de la nouvelle année en lien avec leurs croyances ont lieu à différentes périodes.

Enraciné dans l’Islam et le judaïsme

«Par exemple, dans l’Islam, Ra’s Essana, considéré comme le «nouvel an» musulman, commémore l’hégire, le moment où le prophète Mahomet a quitté la Mecque pour aller à Médine afin de pouvoir vivre librement, selon ses convictions religieuses. Cet exil correspond avec le début de la oumma, c’est-à-dire de la communauté musulmane», relève Timothée Reymond. Comme le calendrier musulman est lunaire,...

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