Le contexte
Alors que des djihadistes du groupe Etat islamique (EI), cachés dans des tunnels, se sont rendus hier, au lendemain de l’annonce de la chute du «califat» de l’organisation ultraradicale à Baghouz, dans l’est de la Syrie, les autorités locales kurdes ont prévenu la communauté internationale du «danger» posé par les cellules dormantes de l’EI.
Défait dans son ultime repaire de Baghouz, en Syrie, le groupe Etat islamique (EI) renaîtra-t-il plus au sud, dans la province syrienne de Deir ez-Zor et dans celle voisine d’al-Anbar, en Irak? Deux provinces refuges largement désertiques, où la lutte anti-insurrectionnelle est difficile à mener.
Depuis le 4 mars, les hélicoptères irakiens lâchent des prospectus appelant tous les bergers à quitter un secteur devenu «zone militaire», entre les villes d’al-Rutba, Nukhayb et Kilo, aux confins désertiques de l’Irak, de la Jordanie et de l’Arabie saoudite. «Zone interdite aux civils», peut-on lire sur la...