Une Néo-Zélandaise a été reconnue officiellement comme la première membre de l'Eglise du monstre de spaghettis volant. Elle est habilitée à célébrer les mariages dans son pays. Fondé aux Etats-Unis, son mouvement se reconnaît sous l'appellation de "pastafari".
En décembre, la Nouvelle-Zélande avait reconnu cette Eglise dont les adeptes portent des passoires sur la tête, adulent les pirates et pensent que l'univers a été créé par un spaghetti volant, lui octroyant en conséquence le droit légal de célébrer des mariages.
Quant à Karen Martyn, elle a été ordonnée "ministeroni", c'est-à-dire officiante chargée de célébrer les mariages. Elle-même a démenti que son Eglise est une parodie de religion, expliquant qu'elle offrait à ses adeptes les mêmes opportunités que les autres religions. "Nous formons une communauté les uns pour les autres. Nous partageons des valeurs et nous voulons appartenir à quelque chose, c'est la nature humaine", a-t-elle déclaré à l'AFP.
Elle a reconnu que l'humour faisait partie intégrante de son Eglise. Cette dernière explique qu'il existe un volcan à bière au paradis. Le dieu vénéré par les fidèles est décrit sur le site de l'Eglise comme "un tas de membres en spaghettis avec deux boulettes de viande et une paire d'yeux".
[Vidéo] Nomination du tout premier pasteur de l’Eglise du monstre de spaghettis volant https://t.co/ke317s3ATx pic.twitter.com/ltVif0ihRf
— Metro Belgique (@metrobelgique) 1 mars 2016
Rire de soi et de tout le monde
"Nous croyons fermement qu'on doit rire de soi-même et rire de tout le monde", a ajouté la prêtresse. "Rien n'est sacré. Il n'y a pas de dogme. Nous avons nos croyances mais nous reconnaissons que toutes les croyances peuvent être mises en doute", selon elle. Les pâtes sont "le principal repas saint" des fidèles.
Le mouvement est né voici une dizaine d'années aux Etats-Unis pour dénoncer les dogmes religieux et le créationnisme. Il a largement essaimé et est aujourd'hui présent dans de nombreux pays.
En décembre, le directeur néo-zélandais de l'état civil Jeff Montgomory, avait expliqué que cette Eglise répondait aux critères requis par la loi néo-zélandaise sur les mariages. "J'en suis arrivé à la conclusion qu'ils ont et font la promotion de convictions philosophiques et donc peuvent désigner des officiants chargés de célébrer les mariages", avait-il alors déclaré.