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Nouvelle-Zélande: jugement en août pour le tueur des mosquées de Christchurch

Brenton Tarrant, accusé d’être l’auteur de la terrible attaque de Christchurch qui avait fait 51 morts en mars 2019, sera jugé le 24 août prochain. L’Australien encourt la prison à vie, il a plaidé coupable.

03 juil. 2020, 08:04
L'accusé, un Australien, a longtemps nié les accusations, avant de plaider coupable de tous les chefs d'accusation retenus à son encontre en mars dernier (archives).

Le jugement de la plus grande tuerie de masse de l’histoire moderne de la Nouvelle-Zélande sera rendu en août, après avoir été décalé en raison de la pandémie due au nouveau coronavirus. L’attaque de deux mosquées à Christchurch avait fait 51 morts en mars 2019.

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L’accusé, l’Australien Brenton Tarrant, avait longtemps nié les 51 accusations de meurtre, 40 accusations de tentatives de meurtre et une autre accusation d’acte terroriste, avant de plaider coupable de tous les chefs d’accusation retenus à son encontre en mars dernier.

Le pays se trouvant alors en confinement pour lutter contre la pandémie de Covid-19, les victimes et leurs familles ne pouvaient donc pas se rendre au tribunal pour assister au jugement. Le virus est à présent sous contrôle en Nouvelle-Zélande et les mesures sanitaires ont été relâchées, ce qui devrait permettre au jugement d’être prononcé le 24 août, a indiqué un juge de la haute cour.

«Nos tribunaux ont repris un fonctionnement normal», a-t-il ajouté selon des documents judiciaires rendus publics vendredi. «Le public et surtout les victimes et leurs familles vivant en Nouvelle-Zélande peuvent assister aux audiences», selon lui.

Prison à vie encourue

Trois jours ont été prévus pour le jugement, mais «l’audience durera autant que nécessaire», a-t-il précisé. L’accusé, un ancien professeur de gymnastique et suprémaciste blanc autoproclamé, encourt la prison à vie.

Nombre de victimes trouvent la procédure «épuisante et frustrante» et souhaitent qu’elle se termine, a expliqué le juge. «Elles souhaitent que le jugement intervienne aussi rapidement que possible». «Conclure et tourner la page est considéré par certains comme le meilleur moyen d’aider la communauté musulmane», selon lui.

Equipé d’un arsenal d’armes semi-automatiques, le suspect avait ouvert le feu successivement dans deux mosquées lors des prières du vendredi, tuant 51 personnes toutes musulmanes, dont des femmes et des enfants. Il avait filmé et retransmis en direct sur Facebook les images du carnage.

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