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NSA: plus de 100 arrestations grâce à la surveillance d'Internet

Une commission publique et indépendante a approuvé mercredi un rapport sur les programmes de surveillance de la NSA à l'étranger. Elle confirme que la surveillance des communications Internet et téléphoniques des non Américains à l'étranger est un des outils les plus efficaces du renseignement américain pour lutter contre le terrorisme.

03 juil. 2014, 07:49
L'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine, chargée d'espionner les communications du monde, a obtenu en 2010 l'autorisation juridique de cibler 193 Etats.

Plus de 100 personnes ont été arrêtées depuis plusieurs années grâce aux programmes de surveillance électronique et téléphonique à l'étranger de l'agence nationale de sécurité (NSA) américaine, a indiqué jeudi une commission. Celle-ci avait déjà approuvé la veille le programme "PRISM".

La commission publique, indépendante et consultative "Privacy and Civil Liberties Oversight Board" (PCLOB), constituée de cinq membres, a formellement approuvé mercredi un épais rapport sur les programmes de surveillance de la NSA à l'étranger, dont "PRISM", afin d'en décortiquer le fonctionnement et d'en valider la légalité.

Les experts ont conclu que la surveillance des communications Internet et téléphoniques des non Américains à l'étranger, via l'article 702 de la loi sur l'espionnage, était l'un des outils les plus efficaces du renseignement américain pour lutter contre le terrorisme.

Selon leur propre analyse non exhaustive des opérations de la NSA, dans environ une trentaine d'affaires, les informations obtenues grâce à ces programmes "furent le catalyseur initial permettant d'identifier des terroristes auparavant non connus et/ou des projets d'attentat".

Enquêtes en cours

Dans environ vingt autres cas, la surveillance a permis de contribuer à une enquête antiterroriste en cours. "Un décompte approximatif de ces affaires identifie bien plus d'une centaine d'arrestations pour des faits liés au terrorisme", conclut le rapport.

Selon la commission PCLOB, "quinze des affaires que nous avons examinées impliquaient un lien avec les Etats-Unis, tel que le site d'un projet d'attentat ou la localisation d'agents, tandis qu'environ 40 cas impliquaient exclusivement des agents ou projets dans des pays étrangers".

L'année dernière, dans la foulée des révélations d'Edward Snowden, la NSA avait défendu ses multiples programmes de surveillance. Elle affirmait qu'ils s'étaient avérés utiles pour "comprendre des activités terroristes" à 54 reprises.

Ces événements terroristes concernaient principalement l'étranger: treize aux Etats-Unis, 25 en Europe, cinq en Afrique et onze en Asie, selon la NSA.

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