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Nucléaire: Américains et Iraniens réunis à Genève pour la seconde journée

Les pourparlers sur le nucléaire iranien ont repris pour le deuxième jour consécutif dans un grand hôtel de Genève. Jeudi, rien n'avait filtré de leurs discussions.

05 sept. 2014, 12:24
Responsables américains (ici le secrétaire d'Etat ajdoint, William Burns) et iraniens ont repris vendredi, pour la seconde journée, leurs discussions bilatérales sur le programme nucléaire iranien dans un grand hôtel de Genève.

Responsables américains et iraniens ont repris vendredi, pour la seconde journée, leurs discussions bilatérales sur le programme nucléaire iranien dans un grand hôtel de Genève. Ils s'étaient retrouvés dans la plus grande discrétion jeudi. Rien n'a filtré de leurs discussions.

La délégation américaine est conduite par le secrétaire d'Etat adjoint William Burns et la sous-secrétaire d'Etat aux Affaires politiques Wendy Sherman, la délégation iranienne par le vice ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

Jeudi, la porte-parole du département d'Etat Marie Harf n'a pas révélé la teneur de ces nouveaux entretiens. Mais elle a de nouveau mis en garde l'Iran concernant sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Des inspecteurs de l'AIEA se sont vus interdire fin août une visite au site militaire de Parchin, près de Téhéran.

"Nous continuons d'appeler l'Iran à coopérer pleinement et sans délai avec l'AIEA pour régler toutes les questions en suspens, particulièrement celles qui donnent matière à inquiétude concernant le possible volet militaire du programme nucléaire iranien", a argumenté la diplomate américaine.

Maintenir la pression

Les grandes puissances (5+1) et l'Iran ont conclu un accord intérimaire de six mois renouvelables, entré en application le 20 janvier. En juillet, ils se sont donné quatre mois supplémentaires, jusqu'au 24 novembre, pour sceller un accord définitif.

L'accord doit permettre de garantir la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien en échange de la levée totale des sanctions occidentales et de l'ONU.

Les Etats-Unis ont imposé fin août un nouveau train de sanctions contre plus de 25 entités et entreprises iraniennes, avec l'objectif de "maintenir la pression" sur Téhéran. Les sanctions visent aussi des individus accusés de favoriser le programme nucléaire iranien et de soutenir le "terrorisme".

Les puissances occidentales et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, alors que Téhéran affirme que son programme nucléaire est purement civil.

La Suisse applique un régime ciblé

La Suisse, qui représente les intérêts des Etats-Unis à Téhéran et accueille ces discussions, applique un régime "ciblé" en matière de sanctions économiques contre l'Iran qui exclut le pétrole.

"Nous appliquons des sanctions ciblées. Nous ne voulons pas que les sanctions touchent tout le monde, notamment la société civile, mais c'est aussi une question de neutralité. Cela va très loin quand on touche une branche si importante", a expliqué à la télévision suisse Livia Leu, une responsable du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).

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