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Nucléaire iranien: Berlin, Londres et Paris demandent de nouvelles sanctions de l'UE

Les ministres des affaires étrangères de l'Allemagne, la France et le Royaume Uni ont demandé conjointement de prendre de nouvelle sanctions face au programme nucléaire iranien.

24 sept. 2012, 07:07
Les ministres des affaires étrangères de la France, du Royaume Uni (ici William Hague) et de l'Allemagne ont demandé de nouvelles sanctions de l'UE contre l'Iran pour son programme nucléaire.

La France, le Royaume Uni et l'Allemagne ont demandé officiellement de nouvelles sanctions de l'Union européenne (UE) contre l'Iran pour son programme nucléaire controversé, ont indiqué dimanche des diplomates.

Les ministres des affaires étrangères des trois pays, Laurent Fabius, William Hague et Guido Westerwelle ont écrit à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton à ce propos à la fin de la semaine dernière, a indiqué à l'AFP un diplomate européen.

Les ministres des affaires étrangères de l'UE doivent en discuter lors d'une réunion à Bruxelles le 15 octobre.

"Il est nécessaire que nous intensifions les sanctions", a expliqué un autre diplomate. "Nous pensons qu'il reste du temps pour une solution politique, diplomatique et c'est ce à quoi nous travaillons, mais nous ne pouvons aps accepter que l'Iran dispose d'armes nucléaires", a-t-il ajouté.

Les Occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de vouloir acquérir l'arme atomique en prétextant un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.

Embargo pétrolier

L'UE a déjà adopté une série de sanctions bancaires et commerciales contre Téhéran. La plus sévère est l'embargo pétrolier mis en place par l'UE et les Etats-Unis, entré officiellement en vigueur en juillet.

Etats-Unis, Royaume Uni, France, Chine, Russie et Allemagne doivent se concerter jeudi avec Mme Ashton sur ce dossier, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Les six pays composent le groupe dit "5 + 1" chargé de négocier avec l'Iran.

La France s'était déclarée à la mi-septembre déterminée à "accroître les sanctions" sur l'Iran après l'adoption à Vienne par le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'une nouvelle résolution dénonçant la poursuite par Téhéran de l'enrichissement de son uranium.

Appel à l'Iran

De son côté, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est arrivé dimanche à New York où il doit prononcer mercredi un discours devant l'Assemblée générale. Il a été reçu dimanche après-midi par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

Selon une porte-parole de l'ONU, Vannina Maestracci, M. Ban "a invité l'Iran à prendre les mesures nécessaires pour rétablir la confiance de la communauté internationale dans le caractère exclusivement pacifique de son programme nucléaire".

M. Ban et le président iranien ont aussi discuté de la crise syrienne et des protestations dans le monde musulman à propos d'un film islamophobe.


 
 

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