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Nucléaire iranien: la Crimée mise en balance par la Russie dans les négociations

L'issue positive des discussions sur le nucléaire iranien dépend de Washington et Bruxelles, avertit Moscou. Les pressions européenne et américaine à propos du rattachement de la Crimée à la Russie sont mise en balance dans les négociations.

20 mars 2014, 06:55
"Si nous y sommes contraints, nous emprunterons ici le chemin des représailles" a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov (2e depuis la gauche) à propos des négociations sur le nucléaire iranien.

La Russie a averti mercredi soir que les pressions européennes et américaines à propos du rattachement de la Crimée pourraient influer sur sa position dans le cadre des discussions sur le nucléaire iranien. L'issue positive des discussions dépend de Washington et de Bruxelles, a fait savoir Moscou.

"Nous ne voudrions pas utiliser ces discussions comme un élément dans un jeu de surenchères prenant en compte les humeurs dans diverses capitales européennes, à Bruxelles et à Washington", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov à l'agence Interfax.

"Si nous y sommes contraints, nous emprunterons ici le chemin des représailles, parce que (...) la valeur historique de ce qui s'est passé ces derniers mois et ces derniers jours du point de vue du rétablissement de la justice historique, et la réunion de la Crimée et de la Russie sont incomparables avec ce que nous faisons" sur l'Iran, a-t-il dit.

"En dernier ressort, le choix et la décision reviennent à nos collègues de Washington et Bruxelles", a-t-il affirmé. "L'issue positive de ces discussions dépend d'eux, de même que le fait de savoir si nous prendrons ou non le chemin de représailles", a-t-il ajouté.

"Le choix leur revient entièrement, pas à nous", a-t-il conclu. M. Ryabkov s'exprimait à Vienne, où se déroulent actuellement les négociations entre les grandes puissances et l'Iran, qui se sont félicité mercredi de nouvelles discussions "utiles".

"Nous avons eu des discussions substantielles et utiles", a assuré le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton. Celle-ci mène la négociation au nom du 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) face à Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères.

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