La course d'obstacles est loin d'être terminée. Que les grandes puissances internationales et l'Iran scellent ou non un accord à Lausanne, le sujet du nucléaire iranien n'est pas près de quitter les agendas des diplomates dans les mois et même les années qui viennent. Dans tous les cas de figure - rupture, délai étendu ou accord -, le bras de fer qui oppose depuis 2003 l'Iran au P5 + 1 (les membres du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) se poursuivra.
Intransigeance de Téhéran
Initialement déterminés à démanteler entièrement le programme nucléaire iranien, les six pays négociateurs ont dû se résoudre à abaisser leurs exigences face à l'intransigeance de Téhéran. Le maintien d'une capacité d'enrichissement de l'uranium implique que la communauté internationale, mais aussi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), surveillent de près et pendant longtemps les installations nucléaires de l'Iran, pour éviter une reprise du programme militaire, sous...