Le calendrier pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, près de Bâle, tient, selon le ministre français Nicolas Hulot. A Genève jeudi, il a aussi dit que son pays fera des propositions au sommet de Paris et demandé un "statut" des déplacés climatiques.
"Fessenheim fermera pendant le quinquennat" qui se termine en 2022, a déclaré devant quelques journalistes le ministre de la Transition écologique et solidaire. Cette décision reste couplée à l'ouverture de la centrale EPR de Flamanville, attendue pour 2019.
"On est toujours alignés sur le calendrier", a affirmé M. Hulot. "On est en train de préparer socialement et économiquement la fermeture de Fessenheim" pour qu'elle soit "acceptable", a ajouté le ministre.
Jeudi, il a multiplié les rencontres auprès des chefs de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Il a notamment réitéré l'engagement de la France avec d'autres pays pour que les 40% du Groupe d'experts du climat (GIEC) que les Etats-Unis ne financeront plus seront compensés.