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Nuit de cauchemar au Bataclan

Benjamin et Célia, architecte et juriste, étaient devant la scène lorsque des assaillants ont tiré sur la foule. Ils racontent l’horreur absolue qu’ils ont vécue le vendredi soir.

15 nov. 2015, 23:25
/ Màj. le 16 nov. 2015 à 00:01
Rescue workers help a woman after a shooting, outside the Bataclan theater in Paris, Friday Nov. 13, 2015.  French President Francois Hollande declared a state of emergency and announced that he was closing the country's borders. (AP Photo/Thibault Camus)

Léna Lutaud

Vendredi 13 novembre, à 20 h 30, l’ambiance est joyeuse devant le Bataclan, salle populaire de l’Est parisien. À l’affiche, un groupe américain de blues et de rock à l’humour ravageur: les Eagles of Death Metal. Ces joyeux drilles sont menés par le chanteur Jesse Hughes. Ils vont jouer à guichets fermés: les 1 500 places du Bataclan se sont arrachées. Au milieu de la foule, Benjamin et sa femme, Célia, grimpent les marches vers la salle. Respectivement architecte et juriste, ils ont 43 ans. C’est leur soirée en amoureux. Leurs deux filles, 5 et 8 ans, passent la nuit chez la mère de Célia. Une fois à l’intérieur, le couple reste près de l’entrée, à côté du bar, debout comme tout le monde. Seules quelques personnes sont assises au balcon.

«On vous aime Paris!»

Le public a entre 20 et 50 ans. C’est très mélangé. Des avocats,...

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