Le président américain a commué la peine de l'ancienne taupe de WikiLeaks. Chelsea Manning retrouvera la liberté le 17 mai, a annoncé mardi la Maison Blanche.
FACT: In commuting the sentences of 209 people today, @POTUS has now granted more commutations than any president in U.S. history. pic.twitter.com/QoQ1i81Y4N
— The White House (@WhiteHouse) 17 janvier 2017
"En commuant les peines de 209 personnes aujourd'hui, le président Obama a désormais grâcié plus de personnes qu'aucun président dans l'histoire des Etats-Unis."
La militaire transsexuelle, qui s'appelait auparavant Bradley Manning, avait été condamnée en août 2013 à 35 ans de prison pour avoir transmis plus de 700'000 documents confidentiels au site WikiLeaks.
Louée par ses partisans pour avoir dévoilé selon eux les abus des Etats-Unis en Irak et en Afghanistan, Manning a été jugée pour avoir mis son pays et ses compatriotes en danger.
La femme soldat de 28 ans avait tenté de mettre fin à ses jours en octobre, après une première tentative de suicide en juillet.
Extradition d'Assange
La semaine dernière, WikiLeaks a affirmé que son fondateur, Julian Assange, accepterait d'être extradé vers les Etats-Unis si Barack Obama faisait preuve de clémence envers Chelsea Manning.
Julian Assange est réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres depuis juin 2012 pour éviter une extradition vers la Suède où des accusations de viol sont portées à son encontre et que le fondateur de WikiLeaks nie.
Agé de 45 ans, Julian Assange, qui est de nationalité australienne, craint que Stockholm ne l'extradie vers les Etats-Unis où il devrait répondre de la publication par WikiLeaks des centaines de milliers de documents militaires et diplomatiques diffusés par Chelsea Manning.