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Obama et Poutine appellent à stopper la violence en Syrie

Les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine ont appelé à un "arrêt immédiat" de la violence en Syrie à l'issue d'une rencontre en marge du sommet du G20 à Los Cabos (Mexique).

19 juin 2012, 07:13
Selon un rapport de l'ONU des soldats syriens ont torturé et exécuté sommairement des enfants, et se se sont servis de certains d'entre "boucliers humains".

Dans un communiqué de presse commun envoyé hier, les deux dirigeants américain et russe ont appelé à un arrêt immédiat de la violence en Syrie afin de mettre un terme à l'effusion de sang, se disant "unis dans l'idée que le peuple syrien devrait pouvoir choisir son avenir de façon indépendante et démocratique".

"De mon point de vue, nous nous sommes découvert de nombreux points communs sur cette question", a par ailleurs dit le chef du Kremlin aux journalistes. "Nous sommes d'accord pour dire que nous devons pouvoir constater la cessation des violences", a de son côté déclaré M. Obama.

Les deux chefs d'Etat, le visage grave, ont appelé de leurs voeux "une solution politique" en Syrie, a indiqué Barack Obama. Pour y parvenir, ils se sont engagés à "travailler avec d'autres acteurs au niveau international" dont l'émissaire du Conseil de sécurité de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan.

Blocages

Moscou a bloqué par deux fois au Conseil de sécurité de l'ONU les tentatives occidentales de condamnation du président Bachar al Assad. La Russie estime que seul un dialogue entre l'opposition et le gouvernement est à même de résoudre la crise qui dure depuis quinze mois.

Par ailleurs, les deux dirigeants ont appelé l'Iran à respecter "pleinement" ses obligations et à faire la preuve de la nature pacifique de son programme nucléaire, alors que les négociations avec Téhéran piétinent.

MM. Obama et Poutine sont en outre convenus de rechercher un compromis pour surmonter leur différend sur le bouclier antimissile que les Etats-Unis cherchent à installer en Europe, et que Moscou refuse. "Malgré des évaluations divergentes, nous sommes convenus de continuer à chercher des solutions aux défis en matière de bouclier antimissile", précise le texte commun.

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