En marge du décès du dictateur nord-coréen Kim Jong-il, Olivier Feller revient sur le voyage qu'il avait entrepris en 2006 dans «l'un des derniers pays au monde à appliquer un concept marxiste pur et dur».
L'élu PLR de Genolier (Vaud) relève notamment que les formalités pour l'obtention d'un visa sont plus simples qu'il n'y parait. Du moins pour le citoyen «lambda» qu'il était avant de devenir un élu fédéral.
Il avoue cependant, avoir dû se plier à un rite incontournable pour tout passager débarquant à Pyong-Yang. Le Vaudois s'était incliné devant la statue du Grand Leader Kim-il Sung, mort en 1994 et élevé au rang de Président éternel de la Corée du Nord en 1998. «Lorsque l'on est là-bas, on doit cacher ses émotions de démocrate», explique le radical.
De son voyage, Olivier Feller retient encore l'austérité des contacts des étrangers avec les habitants. Impensables dans la capitale où le régime gère et contrôle toute la vie sociale. Ils sont en revanche recherchés par les gens des campagnes. Mais la barrière de la langue reste un obstacle infranchissable.
Retrouvez le récit du voyage d'Olivier Feller dans «La Côte» de demain, mercredi 21 décembre.