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«On ne peut plus s’exprimer»

Un musulman de Molenbeek décrit les pressions communautaires.

22 mars 2016, 23:37
/ Màj. le 23 mars 2016 à 00:01
epa05218780 A Belgian police dog handler holds back curious onlookers during an anti-terror operation in the Molenbeek neighborhood of Brussels, Belgium, 18 March 2016. Media reports claim that fugitive terror suspect Salah Abdeslam has been wounded but arrested alive during the anti-terror operation in Molenbeek that was carried out within the investigations linked to last year's Paris terror attacks.  EPA/STEPHANIE LECOCQ BELGIUM TERRORIST RAID

Rien ne va plus à Molenbeek depuis l’arrestation de Salah Abdeslam, vendredi dernier. Bahar Kimyongur est né en Belgique. Ses parents sont originaires d’Antioche en Turquie et font partie du groupe minoritaire des Arabes de Turquie. Il a grandi à Bruxelles, dans le giron de ses grands-parents qui se sont installés dans les années 1970 à Molenbeek. Libre-penseur, opposant aux dérives dictatoriales du président Erdogan autant qu’au radicalisme sunnite, il ose élever la voix contre la passivité de la communauté musulmane dans laquelle il a grandi. Aux risques de sa vie. Entretien.

Etes-vous surpris par la tournure que prennent les événements à Bruxelles?

Non pas du tout. Le projet était au point depuis 2011. On pouvait sentir la volonté affichée des radicaux sunnites d’en découdre avec les minorités en Syrie d’abord, mais ensuite de mettre à exécution un projet mondial de domination qui tente de faire exploser les frontières: celle...

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