Les négociations entre le régime syrien et quelques opposants tolérés devaient commencer hier à Moscou sous l'égide de la Russie. lC'est la première rencontre intersyrienne depuis l'accord sur le nucléaire entre Téhéran, soutien de Damas, et les grandes puissances.
L'accord-cadre sur le programme nucléaire iranien conclu jeudi dernier à Lausanne "ne devrait pas affecter les négociations. La position de la République islamique n'a pas changé sur la question syrienne", assure Boris Dolgov, chercheur spécialiste du monde arabe à l'Institut des études orientales à Moscou.
Comme Moscou, Téhéran soutient toujours le régime syrien, alors que Washington cherche à appuyer les rebelles qui combattent Bachar al Assad depuis 2011.
"Il s'agit de la première rencontre après la déclaration (du secrétaire d'État américain) John Kerry n'écartant pas le principe de négociations avec Assad", rappelle également le géopolitologue Karim Emile Bitar. "Dans ce contexte, on aurait pu espérer des avancées, mais tout indique qu'il...