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Oregon: le tueur s'est suicidé devant la classe décimée

L'auteur de la tuerie sur un campus de l'Oregon (nord-ouest des Etats-Unis) la semaine dernière a mis fin à ses jours devant la classe où avait eu lieu la tragédie après avoir été blessé dans un un échange de coups de feu avec des policiers.

08 oct. 2015, 07:32
Le tueur a mis fin à ses jours après avoir été blessé par la police.

L'étudiant qui a tué neuf personnes jeudi sur un campus de l'Oregon (nord-ouest des Etats-Unis) s'est suicidé devant la classe où avait eu lieu la tragédie, ont rapporté les autorités mercredi. Il avait été blessé dans un échange de coups de feu avec deux policiers.

Touché par une balle, le jeune homme de 26 ans est revenu dans la salle de cours où il avait précédemment tué neuf personnes, a indiqué mercredi Jim Burge, le chef de la police de Roseburg, ville voisine du campus. "Il est allé devant la classe et il s'est suicidé", a-t-il expliqué devant la presse.

Le tueur était fasciné par les armes d'après des témoins et s'était procuré un stock de quatorze armes, dont six ont été retrouvées sur les lieux de la tragédie. Il était atteint d'une forme d'autisme comme sa mère, qui partageait son goût pour les armes.

Polémique autour de la venue d'Obama

Le président Barack Obama doit venir rencontrer des familles de victimes vendredi à Roseburg. Mais son déplacement fait polémique dans cette bourgade à majorité républicaine, très religieuse et pro-armes à feu.

Le père d'une jeune fille touchée dans le dos, qui a survécu en faisant semblant d'être morte, a affirmé avoir refusé une invitation du président, qu'il accuse de politiser la tragédie. "Par principe, je suis en désaccord avec ses politiques sur le contrôle des armes à feu, donc nous (la famille) ne viendrons pas à ce rendez-vous", a-t-il déclaré sur la chaîne américaine Fox News.

Un groupe Facebook a été créé pour s'opposer à la venue de M. Obama, "Stay out of Roseburg", auquel un millier de personnes se sont abonnées en une journée. Le rédacteur en chef de la gazette locale, The Roseburg Beacon, David Jaques a estimé pour sa part que "le président n'est pas le bienvenu" pour "faire un argumentaire politique".

La ville de Roseburg a cependant publié un communiqué estimant que ces commentaires ne représentaient pas le point de vue des habitants qui accueilleront chaleureusement le président.

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