La nuit de la Saint-Valentin 2013 où il a tué sa petite amie, l'athlète paralympique sud-africain Oscar Pistorius a eu des activités sur Internet. Ce qui contredit sa version d'une soirée en amoureux sans nuage, rapporte samedi la presse sud-africaine.
Le "Saturday Star" cite les réponses en treize points du parquet à la défense précisant la façon dont il entend prouver que Pistorius est coupable de meurtre prémédité et qu'il avait une raison et l'intention directe de tuer son amie Reeva Steenkamp.
Le quatrième point de cette liste indique: "Les activités sur le web de l'accusé sont en contraste direct avec celle d'un couple aimant passant du temps ensemble", écrit le journal.
Selon lui, le parquet a aussi obtenu des éléments à charge. Cela notamment auprès d'amis de la victime sur "la conduite de la défunte durant la relation", ainsi que le témoignage de deux voisins ayant entendu des cris de femme avant les coups de feu. Une autre voisine demeurant à une centaine de mètres, citée dans l'enquête, en avait fait déjà état.
Le parquet pointe le fait que Pistorius n'a pas appelé la police ou les vigiles de sa résidence. Il n'a par ailleurs ni demandé de l'aide, mais appelé ses amis avant d'"inventer une ligne de défense", selon le journal.
Procès en mars
Oscar Pistorius, 27 ans, amputé des deux jambes est surnommé "Blade Runner" à cause des prothèses de carbone qu'il utilise sur les pistes d'athlétisme. Il habitait dans une résidence haut de gamme sécurisée de la capitale sud-africaine.
Il ne nie pas avoir tué son amie, Il explique qu'il a tiré sur la porte fermée des WC de sa chambre après avoir entendu du bruit et cru à un cambriolage. L'homme sera jugé en mars pour le meurtre de sa petite amie.