Une cour d’appel a commencé à siéger, hier, à Porto Alegre, pour rendre un jugement crucial sur une condamnation à près de dix ans de prison de l’ex-président brésilien Lula. Une décision qui pourrait lui barrer la route de la présidentielle, dont il est le favori.
Trois juges devaient décider, hier, dans la journée, si Luiz Inacio da Silva est bien coupable de corruption passive et de blanchiment, dans la ville du sud placée sous haute sécurité et où des dizaines de milliers de militants de gauche se sont mobilisés en masse pour soutenir leur leader. Ils ont dénoncé la «persécution politique» qui frappe leur champion.
Préféré des Brésiliens
«Je sais que je n’ai commis aucun crime», a déclaré Lula lors d’une réunion publique, mardi soir, dans le centre de Porto Alegre. «Ils craignent un retour de Lula en 2018. Ils craignent les bonnes choses que nous avons faites.» Pour...