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Pakistan: l'ancien président pakistanais Pervez Musharraf a été arrêté

Accusé de trahison, l'ancien président pakistanais Pervez Musharraf a été placé vendredi en résidence surveillée. Jeudi, il avait fui le tribunal où les juges venaient d'ordonner son arrestation.

19 avr. 2013, 08:06
Pakistan's former president and military ruler Pervez Musharraf, center, leaves after appearing in court in Rawalpindi, Pakistan on Wednesday, April 17, 2013. Musharraf appeared in court to seek bail in Benazir Bhutto's assassination case. Pakistan's Supreme Court ordered Musharraf to respond to allegations that he committed treason while in power, and barred him from leaving the country only weeks after he returned. (AP Photo/Anjum Naveed)

L'ancien président pakistanais Pervez Musharraf a été placé vendredi en résidence surveillée pour au moins deux jours par la justice pakistanaise. Il s'est rendu de son plein gré, selon son avocat. Il avait été arrêté la veille et présenté à la justice.

"Le général Musharraf a été placé en détention préventive pour deux jours et restera dans sa ferme" des environs d'Islamabad, a déclaré un porte-parole de son parti, l'APML (All Pakistan Muslim League). Cette mesure a été confirmée par un magistrat à Islamabad.

Cette décision est une humiliation de plus pour le "Général Musharraf", au pouvoir de son coup d'Etat en 1999 à sa démission en 2008. Il était revenu récemment d'exil pour participer aux élections législatives du 11 mai prochain en disant vouloir sauver le pays de l'insécurité chronique et de la crise économique.

M. Musharraf s'était présenté jeudi matin à une audience pour la prolongation de sa liberté sous caution qui lui avait été accordée à son retour dans une affaire de renvoi de juges. Mais le tribunal avait ordonné son arrestation, à laquelle l'ex-président avait échappé en s'éclipsant et en se réfugiant dans sa villa.

Il s'est finalement mis en règle vendredi matin en se présentant à nouveau devant la justice, qui a prononcé sa détention préventive mais l'a laissé repartir chez lui, actant de facto sa mise en résidence surveillée.

Il doit répondre d'une plainte pour trahison déposée devant la Cour suprême.

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