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Pakistan: le bilan des noyades à Karachi s'élève à 37 victimes

Le bilan des personnes décédées au large de Karachi, au Pakistan, lors d'une baignade, s'alourdit.

02 août 2014, 14:40
epa04336519 A rescue worker shows the picture of a victim who was drowned while swimming at the beach, as his body (L, back) is shifted from a mortuary, in Karachi, Pakistan, 31 July 2014. At least 19 persons were drowned while swimming at the beach during the Eid al-Fitr holidays.  EPA/SHAHZAIB AKBER

Le bilan des noyades au large de Karachi au Pakistan, dues à une mer fortement agitée, s'est encore alourdi samedi à 37 victimes, ont indiqué des responsables locaux. Les secouristes ont retrouvé des corps supplémentaires.

Les baigneurs avaient ignoré une interdiction de baignade en raison de conditions météo difficiles liées à la mousson, près des côtes pakistanaises sur la mer d'Arabie. Un premier bilan jeudi faisait état de 21 corps récupérés. Vendredi le dernier bilan était de 35 victimes.

Encore des morts

"Le nombre de personnes décédées par noyade en mer a atteint 37, après que la Marine eut récupéré deux autres corps", a dit à l'AFP Shoaib Ahmed Siddiqui, un haut responsable de la ville de Karachi, en précisant que les recherches se poursuivaient pour retrouver d'éventuelles autres victimes.

L'alerte avait été donnée mercredi lorsque trois corps avaient été découverts sur Clifton Beach. Une vaste opération de recherche avait alors été lancée.

Baigneurs violents

Les baigneurs se trouvaient parmi des milliers d'autres personnes qui se sont rendues sur les plages pour pique-niquer à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd-el-Fitr, marquant la fin du ramadan.

"Le gouvernement a interdit la baignade en mer avant le début de la saison de la mousson en juin et la police a été déployée pour faire appliquer cette interdiction, mais les gens sont devenus violents" et ont passé outre, avait assuré jeudi Ibadat Nisar, un haut responsable de la police de Karachi.

Des milliers d'habitants de Karachi, une ville de 20 millions d'âmes, se rendent sur les plages de la ville à l'occasion des vacances et jours fériés, car peu de parcs municipaux sont disponibles pour les pique-niques. Mais le dispositif de sécurité sur les plages est faible et les quelques sauveteurs présents ont peu d'autorité sur la population.

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