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Panama Papers: perquisition du cabinet d'avocats au cœur du scandale

Le cabinet d'avocats au cœur du scandale des Panama Papers a été perquisitionné hier par la police locale. Ce qui ne veut pas dire que les autorités panaméennes cautionnent les fuites. A quelques heurs des perquisitions, le président panaméen promettait des représailles diplomatiques à la France, si l'Hexagone la reconsidère comme paradis fiscal.

13 avr. 2016, 07:11
La police panaméenne a procédé à une perquisition du bureau d'avocats à l'origine du scandale des Panama Papers.

La police panaméenne a perquisitionné mardi les locaux du cabinet d'avocats Mossack Fonseca, au coeur du scandale d'évasion fiscale dit des "Panama papers". Des opérations semblables sont en cours "dans des filiales du groupe. "En ce moment sont menées une perquisition, une inspection visuelle et une fouille au siège de la société Mossack" dans la capitale panaméenne, a indiqué dans un communiqué le ministère public du Panama.

Depuis plusieurs heures, l'immeuble principal du cabinet est cerné par la police. Des dizaines de journalistes font le pied de grue devant le bâtiment dans l'attente de déclarations, a constaté un journaliste de l'AFP. Le système financier panaméen fait l'objet de sévères critiques depuis la publication des "Panama Papers", une fuite de documents qui a révélé comment Mossack Fonseca créait des sociétés offshore pour des milliers de clients à travers le monde.

 

 

Les autorités fiscales du Pérou ont perquisitionné lundi la filiale du cabinet à Lima pour y saisir des documents. A San Salvador, la police a saisi du matériel informatique la semaine dernière.

Transparence

Peu de temps avant la perquisition, le président du Panama Juan Carlos Varela a demandé au gouvernement français de "reconsidérer" sa décision de l'inclure à nouveau sur la liste des paradis fiscaux. Faute de quoi, le pays d'Amérique centrale exercera des mesures de représailles "diplomatiques".

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