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Paris: bouteilles d'essence avec dispositif d'allumage découvertes sous des camions Lafarge

Jeudi matin à Paris, des bouteilles d'essence reliées à un "dispositif d'allumage rudimentaire" ont été découvertes sous plusieurs camions Lafarge.

05 oct. 2017, 14:46
Les bouteilles d'essence étaient disposées sous plusieurs camions du cimentier franco-suisse Lafarge.

Six bouteilles d'essence reliées à un "dispositif d'allumage rudimentaire" ont été découvertes jeudi matin dans le 19e arrondissement de Paris, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Elles étaient disposées sous plusieurs camions du cimentier franco-suisse Lafarge.

Le deuxième district de la police judiciaire (2e DPJ) de Paris a été saisi de l'enquête. Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance du chef de tentative de destruction par incendie, a-t-on appris de source judiciaire.

"Ce sont des ouvriers qui ont découvert les bouteilles à l'occasion de leur prise de service jeudi matin", a précisé une source proche de l'enquête. Les démineurs du laboratoire central de la préfecture de police se sont immédiatement rendus dans cette cimenterie au Nord-est de Paris, qui borde le canal de l'Ourcq et le boulevard périphérique porte de Pantin.

Périmètre de sécurité

Un périmètre de sécurité a été mis en place. Cette découverte intervient après celle de bonbonnes de gaz équipées d'un dispositif de mise à feu dans un immeuble du 16e arrondissement de Paris dans la nuit de vendredi à samedi.

"Le système d'allumage découvert sous les camions, rudimentaire, n'a a priori rien à voir avec celui découvert sur les bonbonnes de gaz dans le 16e arrondissement", a ajouté une source proche de l'enquête.

En septembre 2016, cinq bonbonnes de gaz pleines - sans dispositif de mise à feu - avaient été découvertes dans une voiture au coeur de Paris, non loin de la cathédrale Notre-Dame. Un commando de femmes, téléguidé de Syrie par le groupe Etat islamique, avait été arrêté.

Par ailleurs, Lafarge, qui a fusionné avec le suisse Holcim en 2015, est mis en cause pour avoir indirectement financé des groupes armés dans le pays, dont l'organisation Etat islamique. Une instruction, confiée à trois juges, est en cours notamment pour financement d'entreprise terroriste.

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