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Paris: un militaire attaqué au couteau, assaillant maîtrisé

Vendredi matin, à Paris, un militaire a été attaqué par un homme armé d'un couteau. Ce dernier a été rapidement maîtrisé. Aucune personne n'a été blessée.

15 sept. 2017, 09:31
C'est la septième agression contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015.

Un homme armé d'un couteau a attaqué un militaire de l'opération Sentinelle, déployée en France depuis les attentats de 2015, dans le centre-ville de Paris vendredi vers 06h30. L'attaque n'a pas fait des blessés, a indiqué la police.

L'assaillant a été rapidement maîtrisé par le militaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, il aurait tenu des propos faisant référence à Allah, a précisé une source policière. L'homme n'était pas connu des services de police. L'enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire.

C'est la septième agression contre des militaires de la force Sentinelle, mise en place dans le cadre du plan Vigipirate après les attentats de janvier 2015. La dernière en date a fait six blessés parmi un groupe de militaires percutés le 9 août par une voiture à Levallois-Perret, près de Paris.

Réagissant sur la radio Europe 1, la ministre française des Armées, Florence Parly, s'est félicitée de la réactivité du militaire agressé. "L'homme a été maîtrisé, c'est la preuve du professionnalisme et de l'efficacité des soldats de Sentinelle dans cette mission de protection".

"Nous n'en savons pas plus sur les intentions de l'agresseur, qui a été arrêté", a-t-elle ajouté. Selon elle, "cette nouvelle attaque légitime pleinement ce que nous voulons faire, c'est-à-dire rendre ce dispositif encore plus imprévisible, encore plus indécelable pour les agresseurs potentiels".

Face aux attaques visant régulièrement des militaires de Sentinelle, le gouvernement a annoncé jeudi une "évolution" du dispositif. Quelque 7000 militaires resteront mobilisés (10'000 en cas de crise) mais ils devront désormais agir avec plus de "flexibilité", de "réactivité" et de façon "moins prédictible" pour être plus efficaces, avait-on expliqué au ministère des Armées. "Nous n'avons pas du tout l'intention de baisser la garde", avait assuré Mme Parly.

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