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Partis et associations unis autour d'une "Initiative pour la paix"

Près de 100 partis politiques et d'associations du Mali ont lancé lundi à Bamako une "initiative pour la paix et l'unité nationale".

26 févr. 2013, 10:50
Face à des adversaires souvent insaisissables, l'armée française attend rapidement une relève au Mali.

"L'initiative pour la paix et l'unité nationale" appelle notamment à des élections libres et au respect des droits de l'homme.

"Nous demandons au gouvernement malien de tout mettre en oeuvre pour organiser dans les meilleurs délais possibles des élections libres, démocratiques et transparentes sur l'ensemble du territoire national", affirment les partis et les associations dans un document qu'elles ont signé à l'issue de la rencontre.

Parmi les signataires figurent le Front pour la démocratie et la République (FDR, coalition de partis et d'associations contre le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 au Mali), la Convergence pour sauver le Mali (CSM, regroupement de partis et d'associations se disant "centristes"), ainsi que maintes associations confessionnelles et féminines.

Le Mali s'est doté fin janvier d'une feuille de route politique - votée par l'Assemblée nationale - qui prévoit des élections générales à une date non fixée.

Le président malien Dioncounda Traoré a affirmé fin janvier qu'il espérait pouvoir organiser les élections avant le 31 juillet. Les armées malienne, française et de plusieurs pays africains sont engagées depuis mi-janvier dans des opérations pour reconquérir le nord du pays, tombé en 2012 aux mains de groupes islamistes armés.

Les combats se poursuivent

Sur le terrain, des combats "violents" entre forces françaises et groupes islamistes armés se poursuivent dans le nord du pays, a affirmé mardi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. Les attaques ont fait "beaucoup, beaucoup de morts jihadistes", a-t-il précisé.

Il y a des morts "tous les jours" mais les forces françaises font en revanche "très peu de prisonniers", a détaillé le ministre. "On est en train de toucher au dur", a poursuivi M. Le Drian, interrogé sur l'opération en cours dans le massif des Ifoghas.

"C'est un secteur où nous pensions que les groupes terroristes les plus radicaux s'étaient réfugiés. Nous n'en étions pas sûrs. Maintenant nous en sommes certains", a-t-il ajouté. "Nous sommes chez eux, nous sommes rentrés dans leur maison".

La présence dans cette zone de huit otages français enlevés dans le Sahel est une "hypothèse de travail", a ajouté le ministre sans autre précision. Commencée il y a 45 jours, l'opération Serval a déjà coûté à la France "plus de 100 millions d'euros", a estimé Jean-Yves Le Drian.

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