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Pas de répit à Gaza malgré les demandes de trêves

Le président palestinien Mahmoud Abbas a apporté son soutien à la demande de trêve du Hamas à Gaza. Les hostilités entre le Hamas et Israël, qui ont fait au moins 639 morts côté palestinien et 31 côté israélien depuis le 8 juillet, ne connaissaient aucun répit mercredi.

23 juil. 2014, 08:30
Sur la scène internationale,

Le président palestinien pourrait devenir le principal interlocuteur pour une trêve à Gaza après que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a soutenu la demande du Hamas de mettre fin au conflit à Gaza.

"Les demandes de Gaza d'arrêt de l'agression et de levée du blocus sous toutes ses formes sont les demandes du peuple palestinien tout entier et elles représentent le but à atteindre auquel la direction palestinienne a consacré toute son énergie", a déclaré Yasser Abed Rabbo, membre du comité de direction de l'OLP, qui se trouvait à Ramallah, en Cisjordanie où est basé Mahmoud Abbas.

A la différence du Hamas, qui refuse la coexistence avec l'Etat d'Israël, l'OLP négocie avec les dirigeants israéliens depuis plus de 20 ans. La dernière session de pourparlers a pris fin en avril, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'étant montré contrarié par un accord de partage du pouvoir conclu entre Israël et le Hamas. Mais les liens ne sont pas pour autant totalement rompus entre Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas.

Résolution réclamée

L'ambassadeur palestinien auprès des Nations unies a exhorté mardi le Conseil de sécurité à adopter une résolution présentée par la Jordanie qui appelle au cessez-le-feu entre l'armée israélienne et les combattants du Hamas et au retrait des soldats israéliens de la bande de Gaza.

La Jordanie, qui siège actuellement au Conseil, a rédigé un projet de texte similaire à une résolution de janvier 2009 qui réclamait un cessez-le-feu et le retrait des troupes israéliennes de Gaza après l'opération "Plomb durci" de décembre 2008-janvier 2009. Elle avait été adoptée par quatorze voix sur quinze, les Etats-Unis optant pour l'abstention.

Front humanitaire débordé

Le front humanitaire à Gaza est débordé par l'explosion du nombre de déplacés palestiniens. L'agence des Nations Unies chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA) qui recueillait quelque 17'000 âmes dans ses écoles avant l'opération de l'armée israélienne "Bordure protectrice", en abrite 100'000 aujourd'hui.

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