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Pâtes au cafard: 750'000 plats rappelés

Le groupe alimentaire japonais Nissin a annoncé mercredi le rappel de 750'000 plats surgelés de spaghettis premium aux crevettes après avoir constaté la présence d'une partie d'un cafard dans la nourriture.

10 déc. 2014, 12:17
Giant pet cockroaches are held in the gloved-hand of a government health official headed for extermination in the toxic waste incinerator at Bamrasnaradura Hospital in Nonthaburi, near Bangkok, 23 May 2003. Hundreds of the 10cm long Madagascan Giant Hissing Cockroaches - popular pets in Thailand - were exterminated Friday after they were banned last year for fear of spreading diseases.   EPA-PHOTO/EPA/VINAI DITHAJOHN

Pour un morceau supposé de cafard découvert dans une portion de spaghettis, le groupe alimentaire japonais Nissin a annoncé mercredi le rappel de pas moins de 750'000 rations. La firme souhaitait ainsi éviter que ne soient incidemment trouvées d'autres parties de l'insecte.

Une filiale de cette vénérable maison, pionnière des nouilles instantanées, enquête sur "la réclamation d'un client qui a décelé quelque chose de bizarre dans un produit surgelé".

"Nous avons déduit des premières investigations qu'il s'agissait d'une partie d'un insecte, en l'occurrence un cafard", a expliqué Nissin Frozen Food dans un communiqué.

Il s'agissait d'un plat surgelé individuel fabriqué en octobre dans une usine de Shizuoka (sud du Japon) dont l'intitulé, au moins, était appétissant: "Spaghettis premium aux crevettes à la sauce tomate crémeuse avec brocolis".

Produit confiné au Japon

Nissin suppute que la blatte s'est insidieusement introduite dans le processus de production en étant accrochée à des légumes congelés dont le groupe a refusé d'indiquer la nature exacte et la provenance.

Comme ce genre d'affaire peut très vite dégénérer en scandale sanitaire dans un pays où les consommateurs font la fine bouche devant la moindre faille d'hygiène, Nissin a décidé de rappeler les produits issus des mêmes chaînes et fabriqués le même jour, mais aussi ceux, de trois types, confectionnés à des dates où il n'est pas impossible que d'autres cancrelats se soient trouvés là.

Selon un porte-parole, aucun mets Nissin cuisiné pour le marché étranger n'est concerné et le risque d'y voir apparaître soudainement un "gokiburi" dans son assiette a priori exclu.

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