L’ex-secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) Pedro Sanchez, poussé vers la sortie par la direction en octobre 2016, a reconquis son fauteuil dimanche soir, à l’issue des primaires. Il s’impose par 50% des voix, contre 40% pour sa rivale directe, la présidente de la région Andalousie, Susana Diaz, qui était soutenue par les historiques du parti et les barons régionaux. Le dernier candidat, l’ex-président de la région Euskadi (le Pays basque espagnol), Patxi Lopez, a obtenu 10% des voix des militants.
C’est, compte tenu de la mobilisation de l’appareil autour de sa principale adversaire, une large victoire pour Pedro Sanchez. Une telle avance est en plus une surprise, car Susana Diaz avait gagné la course aux parrainages: les candidats devaient rassembler les signatures d’un minimum de 5% des militants pour pouvoir se présenter, et plus de 65% des militants avaient finalement affiché leurs préférences pour l’un des trois...