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Pékin désarmé face à l’escalade de la révolte

La Chine peut difficilement engager son armée, de crainte d’effrayer les investisseurs internationaux.

03 juil. 2019, 00:01
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«Hongkong n’est pas la Chine», ont rageusement écrit à la bombe des protestataires sur les murs du Parlement de la ville, lorsqu’ils l’ont pris d’assaut et saccagé, lundi soir. Un drapeau de l’ère coloniale britannique a même été déployé dans l’hémicycle. Jamais l’autorité de Pékin n’avait été à ce point défiée sur le territoire semi-autonome, qui plus est le jour même de l’anniversaire de la rétrocession à la Chine, le 1er juillet 1997.

Reste à présent à observer comment va réagir, à cet affront cinglant, le président chinois, Xi Jinping, qui avait prévenu, il y a deux ans, la mégalopole que toute contestation du pouvoir central revenait à franchir une «ligne rouge». Depuis le début des manifestations contre un projet de loi qui visait à autoriser des extraditions vers la Chine, «l’empereur rouge» laisse Carrie Lam, la chef pro-Pékin de l’exécutif hongkongais, en première ligne. Mais le pouvoir chinois...

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