Un photographe français soupçonné d'avoir pris des clichés de Kate Middleton, la Duchesse de Cambridge, seins nus publiés dans le magazine Closer a été inculpé en juin dernier. Un second est dans le collimateur de la justice, a-t-on appris jeudi de sources proches du dossier.
La directrice de la rédaction du titre de la presse people, Laurence Pieau a, elle aussi, été inculpée début juillet, mais pour avoir diffusé les clichés "volés", selon ces sources.
Ce photographe français né en 1985, qui travaille en tant que pigiste pour une agence basée en région parisienne, a été inculpé pour "atteinte à la vie privée par fixation ou transmission d'une image d'une personne", a précisé l'une de ces sources.
Un deuxième chasseur d'images, qui collabore au sein de la même agence, devrait, lui, être "très prochainement" inculpé.
En maillot de bain
Ces inculpations dans le volet pénal de l'affaire interviennent quelques mois après celles d'Ernesto Mauri, le représentant légal de Mondadori France, éditeur de Closer, d'une photographe et du directeur général délégué du quotidien français La Provence.
La Provence avait, pour sa part, fait paraître à la Une des images en maillot de bain de la duchesse de Cambridge, le 7 septembre soit une semaine avant Closer.
Mais la direction de la Provence avait démenti que sa photographe soit l'auteur des clichés de la princesse seins nus, déplorant des suspicions "injustes". Parues le 14 septembre, les photos "topless" montraient Kate Middleton prenant un bain de soleil sur le balcon d'une propriété privée du sud de la France. Elle était alors en vacances dans le sud de la France avec son époux, le prince William.
Plaintes pénale et civile
Ulcéré par la publication de ces photos, le couple princier avait contre-attaqué sur le plan judiciaire, déposant d'une part une plainte au pénal visant à identifier le ou les paparazzi.
Parallèlement, William et Kate avaient engagé une procédure civile en urgence pour stopper la diffusion des clichés dans Closer. Le 18 septembre, la justice leur avait donné raison en interdisant la cession et toute nouvelle diffusion des photos de Kate Middleton seins nus.
L'identité du paparazzi avait été réclamée à cor et à cri en Grande-Bretagne notamment par la presse tabloïd: "Find Le Rat", avait titré le 18 septembre The Sun. La publication avait provoqué la colère de la famille royale et une vive indignation en Grande-Bretagne.