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Piment électoral populiste

Les partis nationalistes devraient sortir renforcés du scrutin, qui commence demain, malgré la chute du chef de file autrichien Strache et les difficultés à fédérer les troupes. Jusqu’où iront-ils?

22 mai 2019, 00:01
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Si le Parlement européen était une pizzeria, l’indétrônable Margherita du Parti populaire européen (PPE, démocrate-chrétien) et la traditionnelle Prosciutto des Socialistes et démocrates (S&D) feraient office de spécialités de la maison. Mais à l’heure des commandes, une pizza fait toujours plus saliver une partie des 426 millions d’électeurs européens: la Diavola.

Ce plat au salami piquant, présenté par les partis populistes, pimente les élections européennes, qui se tiennent de demain au 26 mai. Trop pimenté, au goût des Autrichiens, qui ont sanctionné le vice-chancelier Karl-Heinz Strache, impliqué dans le scandale d’Ibiza révélé, vendredi. Le chef du FPÖ a entraîné dans sa chute tous les ministres du parti d’extrême droite. Pas de quoi freiner les commandes de Diavolas pour autant...

Pourquoi ce scrutin est-il si important?

Les populistes ont beau détester tout ce qui se rattache à Bruxelles, ils ont besoin des élections européennes. «Elles servent de tribunes à leurs...

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