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Piratage de Sony: Pyongyang se dit prêt à affronter les Etats-Unis

La Corée du Nord a déclaré dimanche que l'armée du peuple était "tout à fait prête à une confrontation avec les Etats-Unis". De son côté, Obama ne croit pas à un "acte de guerre".

21 déc. 2014, 18:45
La Corée du Nord a accusé le gouvernement Obama d'être "profondément impliqué" dans la réalisation du film "L'interview qui tue!"

La Corée du Nord a menacé dimanche de représailles la Maison Blanche et autres cibles américaines, si les Etats-Unis la sanctionnait pour le piratage de Sony Pictures dont ils lui imputent la responsabilité.

La Commission nationale de défense nord-coréenne (NDC) a une nouvelle fois démenti avoir quoi que ce soit à voir avec ce piratage, qui a conduit la société à annuler la sortie prévue pour Noël de "L'interview qui tue !", comédie parodique sur un complot fictif de la CIA en vue d'assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un.

La NDC a déclaré que l'armée et le peuple de Corée du Nord étaient "tout à fait prêts à une confrontation avec les Etats-Unis, dans tous les espaces de conflit, y compris dans les espaces de cyber-guerre afin de faire exploser ces citadelles".

"Notre contre-attaque la plus dure sera menée hardiment contre la Maison Blanche, le Pentagone et le continent américain, la fosse d'aisance du terrorisme, et dépassera de loin la 'contre-attaque symétrique' annoncée par Obama", a-t-elle indiqué.

La Corée du Nord a accusé le gouvernement Obama d'être "profondément impliqué" dans la réalisation de ce film. Elle a, une nouvelle fois, fait l'éloge de l'"action justifiée" de piratage qui a été revendiquée par le GOP (Guardians of peace), mais a déclaré ne pas savoir où ce groupe était basé.

Obama modère

Barack Obama a, lui, modéré le ton. Tout en promettant une réponse "proportionnée", le président américain a affirmé que l'attaque était un "acte de vandalisme", mais pas "un acte de guerre".

"Non, je ne pense pas que cela ait été un acte de guerre. Je pense que c'était un acte de cyber vandalisme qui a été très coûteux", a déclaré le président Obama, dans un entretien diffusé dimanche par CNN mais réalisé vendredi avant son départ pour Hawaï en vacances. "Nous le prenons très au sérieux et notre réponse sera proportionnée", a ajouté le président.

M. Obama a aussi répété que Sony n'aurait pas dû annuler la sortie du film. "Si nous établissons un précédent où un dictateur peut perturber en la piratant la chaîne de distribution d'une compagnie et ses produits, nous commençons à nous censurer nous-mêmes et c'est un problème", a indiqué le président.

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