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Plantes envahissantes: l'ambroisie continue à progresser en Europe

Mauvaise nouvelle pour les personnes allergiques au pollen de l'ambroisie, cette plante devrait envahir progressivement toute l'Europe, selon une étude. Elle est déjà présente dans un grand quart sud-est de la France d'où elle se répand vers la Suisse.

26 mai 2015, 08:09
Die Ambrosia, aufgenommen am Donnerstag, 6. Juli 2006, im zuercherischen Daenikon, ist eine nordamerikanische Pflanze, die sich in der Schweiz, aber auch in ganz Europa, stark verbreitet hat. Der Ambrosia Pollen verursacht Allergien. Die Pflanze gefaehrdet zudem die Biodiversitaet. Eine landesweite Aktion soll die weitere Ausbreitung verhindern. (KEYSTONE/Eddy Risch)

L'ambroisie, une plante envahissante nord-américaine, dont le pollen provoque de fortes allergies, devrait envahir progressivement toute l'Europe dans les prochaines décennies, selon une étude publiée lundi.

Introduite en Europe à la fin du XIXe siècle, l'Ambrosia artemisiifolia (également appelée "herbe à poux" au Canada) est une plante pouvant atteindre jusqu'à deux mètres de hauteur et produisant de petites fleurs qui peuvent causer des allergies, dont des rhinites, des yeux qui piquent et une respiration sifflante.

Elle est déjà présente dans le centre et dans le sud de l'Europe, notamment en Italie du nord ainsi que dans un grand quart sud-est de la France d'où elle se répand vers la Suisse. Son éradication est très difficile car elle envahit des zones non cultivées autour des zones habitées.

Multipliés par quatre

En se basant sur des modèles mathématiques, une équipe de chercheurs français, britanniques et autrichiens a calculé que la concentration en pollens de l'ambroisie allait être multipliée par quatre d'ici à 2050 en Europe. Des zones très peu touchées actuellement comme le nord de l'Europe, le nord de la France ou le sud de la Grande-Bretagne pourraient être fortement touchées.

Les chercheurs attribuent la progression de l'ambroisie au réchauffement climatique qui favorise la croissance de la végétation. Mais ils mentionnent également des modifications dans l'utilisation du sol ainsi que la facilité avec laquelle les graines d'ambroisie sont dispersées par le vent.

L'étude, coordonnée par Lynda Hamaoui-Laguel, une chercheuse du laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement basé à Gif-sur-Yvette, près de Paris, a été publiée dans la revue Nature climate change.

Au-delà de l'Amérique du Nord et de l'Europe, l'ambroisie touche dès à présent également certaines régions d'Australie, d'Amérique du Sud et même du Japon.

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