Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Plus de 260'000 décès sur les routes chinoises en 2013

Selon le rapport annuel 2015 de l'OMS sur la sécurité routière dans le monde, 261'367 personnes ont été tuées en 2013 sur les routes chinoises, connues pour leur dangerosité. Ce chiffres élevé est aussi lié à un système défaillant de premiers secours.

21 oct. 2015, 07:20
Les accidents de la route mortels constituent un grave problème en Chine, où les règles de circulation sont régulièrement bafouées.

Plus de 260'000 personnes meurent chaque année sur les routes chinoises, connues pour leur dangerosité, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le chiffre surprend, car il est plus de quatre fois plus élevé que celui du gouvernement chinois.

Selon le rapport annuel 2015 de l'OMS sur la sécurité routière dans le monde, 261'367 personnes ont été tuées en 2013 sur les routes du pays le plus peuplé de la planète. La Chine est le premier marché automobile mondial et l'essor de la classe moyenne y alimente la croissance du trafic routier.

Les chiffres officiels de la mortalité routière restent cependant vivement discutés dans le pays, à l'image d'autres indicateurs. Le bureau national des statistiques (BNS) estime ainsi à 58'539 le nombre de morts en 2013 sur les routes chinoises - soit 22% seulement du chiffre annoncé par l'OMS.

Règles régulièrement bafouées

Les accidents de la route mortels constituent un grave problème en Chine, où les règles de circulation sont régulièrement bafouées.

Les autocars parfois bondés assurant les liaisons de longues distances constituent un risque important, et les accidents provoquent régulièrement des dizaines de morts.

Plus d'un mort sur quatre sur les routes chinoises était un piéton, selon l'OMS qui cite le ministère chinois de la sécurité publique, et la grande majorité des personnes décédées - 72% - étaient des hommes.

Ces statistiques élevées sont aussi liées aussi à un système défaillant de premiers secours et à la faible qualité des soins, selon un rapport de chercheurs chinois publié en avril dans la revue médicale britannique The Lancet.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias