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Plusieurs parlementaires socialistes français demandent un changement de cap du parti

Le premier séminaire des députés socialistes s'est tenu lundi. Plusieurs parlementaires ont demandé un changement de cap, estimant ne pas être assez écoutés depuis l'élection de François Hollande il y a presque un an.

22 avr. 2013, 18:27
Certains parlementaires socialistes réclament un changement de cap à Francois Hollande et à Jean-Marc Ayrault.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, frappé comme le président par une forte impopularité, a tenté de mobiliser ses troupes au moment où la contestation de la politique économique du gouvernement gagne du terrain au sein du Parti socialiste. "Je suis venu donner un message de confiance et d'espoir aux députés", a-t-il dit à son arrivée à l'Assemblée nationale. "Nous pouvons réussir à condition que chacun s'y mette, se rassemble et aille à l'essentiel."

"Gros sur la patate"

Mais de l'aveu de Thierry Mandon, porte-parole des 293 députés du groupe PS et apparentés, c'est un "certain malaise" qu'ont exprimé les élus lors de leur séminaire, tenu à huis-clos. Pour Jérôme Guedj, un des chefs de file de la gauche du PS, "tout le monde en avait gros sur la patate du fonctionnement des choses entre les députés, les ministres, le gouvernement dans son ensemble".

Ce malaise semble gagner des membres du gouvernement, pour qui la situation politique actuelle ne sera pas tenable jusqu'aux élections municipales de 2014, premier juge de paix électoral du quinquennat.

Les objets de la discorde

Trente-cinq députés socialistes se sont récemment abstenus lors du vote du texte sur la sécurisation de l'emploi, porté par le ministre du Travail Michel Sapin et contesté par plusieurs syndicats.

La politique économique n'est pas le seul sujet qui divise le parti. Le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, s'est en effet illustré ces dernières semaines en menant la fronde contre le projet de publier le patrimoine des parlementaires.

Accusée d'être paresseuse par le député européen écologiste Daniel Cohn-Bendit, la gauche ne dément pas. "Ça fait 20 ou 30 ans qu'il y a une espèce de paresse intellectuelle", a rétorqué le député Jean-Marie Le Guen sur Canal +. "La dénonciation du libéralisme sert absolument à toute analyse, c'est un petit peu léger".

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