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Politique migratoire de l'UE: la Suisse veut décider elle-même du contrôle des frontières

Simonetta Sommaruga estime que la Suisse doit pouvoir décider elle-même de la réintroduction de contrôles aux frontières.

26 avr. 2012, 11:45
Comme la France et l'Allemagne, la Suisse veut décider elle-même quand elle doit réintroduire des contrôles à ses frontières, a déclaré jeudi Simonetta Sommaruga.

Comme la France et l'Allemagne, la Suisse veut décider elle-même quand elle doit réintroduire des contrôles à ses frontières, a déclaré jeudi Simonetta Sommaruga. Les Etats membres de l'Espace Schengen doivent toutefois discuter des conditions permettant de prendre une telle décision.

La cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) s'exprimait à son arrivée à Luxembourg pour une réunion du comité mixte Schengen avec ses homologues européens.

Paris et Berlin demandent à ce que la question soit évoquée lors de cette rencontre, bien que la discussion dure depuis bientôt une année et que la présidence danoise de l'UE ne prévoie de reprendre le débat qu'en juin.

Le couple franco-allemand demande à ses partenaires d'accepter de rétablir des contrôles aux frontières nationales pendant un mois en cas de défaillance à une frontière extérieure de l'espace Schengen - cette mesure pourrait être prolongée si nécessaire.

Clause de sauvegarde

Mme Sommaruga entend aussi profiter de son voyage à Luxembourg pour discuter de l'activation de la clause de sauvegarde avec certains de ses collègues européens directement concernés par cette décision. "C'est une bonne occasion de leur expliquer le raisonnement du Conseil fédéral", a-t-elle fait valoir.

Le sujet ne devrait toutefois pas être évoqué officiellement lors de cette réunion. La commissaire européenne Cecilia Malmström, chargée des affaires intérieures, a certes jugé la décision suisse "illégale", mais elle a souligné que l'affaire était du ressort de son collègue Laszlo Andor, en charge de l'emploi et des affaires sociales, et de la cheffe de la diplomatie Catherine Ashton.

La ministre autrichienne de l'intérieur Johanna Mikl-Leitner a de son côté estimé que le sujet "est à discuter", mais n'a pas voulu être plus loquace. Quant à son homologue allemand Hans-Peter Friedrich, il s'est dit convaincu que la Suisse trouvera, "comme toujours", une solution acceptable pour ses ressortissants et les citoyens européens.

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