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Pollution, grippe, méfiance envers les vaccins: les 10 menaces pour la santé en 2019 selon l’OMS

Comme chaque année, l’OMS a dressé la liste des principales menaces qui pèsent sur la santé mondiale. La pollution de l’air et la méfiance envers les vaccins font partie des priorités de l’organisation mondiale.

23 janv. 2019, 12:06
L’OMS considère la pollution atmosphérique en 2019 comme le plus grand risque pour la santé lié à l’environnement. (illustration)

​​​​​La pollution de l’air

Selon l’OMS, neuf personnes sur dix respirent quotidiennement de l’air pollué. «On estime que les cancers, accidents vasculaires cérébraux, cardiopathies et pneumopathies liés à cette pollution provoquent 7 millions de décès annuels prématurés.» La principale cause de la pollution atmosphérique, à savoir l’emploi de combustibles fossiles, contribue aussi très fortement au changement climatique qui a différents effets sur la santé.

 

 

Maladies non transmissibles

Les maladies non transmissibles, comme le diabète, le cancer et les cardiopathies, provoquent ensemble plus de 70% des décès, soit 41 millions de décès annuels, rapporte l’OMS. Le tabagisme, l’inactivité physique, l’usage néfaste de l’alcool, la mauvaise alimentation et la pollution de l’air sont en cause. Ces facteurs favorisent aussi les troubles de la santé mentale. Le suicide représente la deuxième cause de décès chez les 15-19 ans.

 

 

La grippe

La grippe saisonnière fait des morts chaque année. Mais c’est surtout une éventuelle pandémie mondiale que craint l’OMS. «Nous savons qu’elle nous guette, mais nous ignorons quand elle frappera et quelle sera sa portée.» L’organisation suit en permanence la circulation des virus grippaux pour détecter l’apparition de souches susceptibles de donner lieu à une pandémie: 153 établissements dans 114 pays participent à la surveillance et à la riposte mondiales.

 

 

Zones de fragilité et de vulnérabilité

Selon l’OMS, plus de 1,6 milliard de personnes (22% de la population mondiale) vit dans des zones dépourvues d’accès aux soins de base du fait de crises prolongées ou à cause de services de santé limités. L’organisation compte poursuivre ses efforts pour renforcer les systèmes de santé dans les pays concernés.

 

 

Résistance aux antimicrobiens

En raison de l’abus des antimicrobiens chez l’homme, mais aussi chez l’animal, surtout dans la production alimentaire, et dans l’environnement, une résistance à ces produits menace la santé mondiale. Cela «risque de nous ramener à l’époque où les traitements courants contre des affections comme la pneumonie, la tuberculose, la gonorrhée et la salmonellose faisaient défaut.» L’OMS travaille à mettre en œuvre un plan d’action pour combattre cette résistance en améliorant la sensibilisation et les connaissances, en réduisant le nombre des infections et en encourageant la prudence dans l’usage des antimicrobiens.

 

 

Ebola

Le virus Ebola ne cesse de se propager en République démocratique du Congo, où 273 personnes sont décédées entre août et décembre 2018. Deux flambées distinctes ont touché le pays l’an dernier, se propageant à des villes de plus d’un million d’habitants. Le virus est donc une priorité pour l’OMS, préoccupée également par d’autres fièvres hémorragiques: les virus Zika et Nipah, le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et la « maladie X » qui serait provoquée par un agent pathogène grave potentiellement épidémique encore inconnu.

 

 

Soins de santé primaires insuffisants

Beaucoup de pays ne disposent pas de moyens adéquats de soins de santé primaires, rapporte l’OMS. Et ce, soit parce que les ressources suffisantes font défaut dans de pays à revenu faible, soit parce que des programmes de lutte contre une maladie en particulier ont été privilégiés. Cela se traduit notamment par une pénurie de médecins. Or, «pour arriver à une couverture sanitaire universelle, il faut pouvoir compter sur un système de santé offrant des soins de santé primaires de qualité», rappelle l’OMS. 

 

 

Méfiance à l’égard des vaccins

Selon l’OMS, la méfiance à l’égard des vaccins, qui va en grandissant, «risque de remettre en cause certains des progrès obtenus dans la lutte contre des maladies à prévention vaccinale».  La vaccination permettrait d’éviter deux à trois millions de décès annuels. En améliorant la couverture, 1,5 million de vies supplémentaires pourraient être sauvées chaque année. 

La réticence à se faire vacciner a un impact, notamment dans le cas de la rougeole. L’OMS a constaté une augmentation de 30% du nombre de cas dans le monde. Cette croissance ne s’explique cependant pas uniquement par la méfiance envers les vaccins selon l’organisation.

 

 

La Dengue

Maladie potentiellement mortelle transmise par un moustique, la dengue est une menace croissante depuis plusieurs décennies. Le taux de létalité atteint 20% en cas de dengue sévère, rapporte l’OMS. «On estime à 40% la proportion de la population mondiale exposée au risque de dengue et à quelque 390 millions le nombre annuel de cas.». L’organisation souhaite réduire de moitié le nombre de décès dus à la maladie d’ici à 2020.

 

 

Le VIH

Bien que d’énormes progrès aient été accomplis, l’épidémie de VIH n’en continue pas moins de sévir et cause près d’un million de décès annuels. Depuis ses débuts, elle a fait quelque 35 millions de décès. Aujourd’hui, environ 37 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde et certains groupes de malades sont difficiles d’accès. Beaucoup ignorent même qu’ils sont porteurs du virus. «En 2019, l’OMS collaborera avec les pays pour appuyer l’introduction de l’autodépistage afin d’augmenter le nombre des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur séropositivité et peuvent recevoir un traitement.»

 

 

 

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