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"Pour que la Syrie ne se désintègre pas"

Le premier ministre de Vladimir Poutine n'exclut pas de briguer une nouvelle fois la présidence russe. A la veille de sa visite en France, il a accordé un entretien au "Figaro".

26 nov. 2012, 00:01
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La France a reconnu comme légitime la nouvelle opposition syrienne et évoque la possibilité de livraisons d'armes. Qu'en pensez-vous?

Dmitri Medvedev: Cela est très contestable. La France est un grand pays souverain, mais je voudrais néanmoins rappeler des principes du droit international approuvés par l'ONU en 1970. Ces derniers stipulent qu'aucun gouvernement ne doit entreprendre d'actions visant à changer, par la force, un régime politique d'un autre pays. Le problème n'est pas de savoir s'il convient de soutenir le régime d'el-Assad ou l'opposition - pour sa part, la Russie adopte une position neutre.

Nous condamnons le régime syrien pour le niveau de violence qu'il admet, et également l'opposition, car cette dernière verse aussi le sang, et finalement on a une guerre civile. Du point de vue du droit international, il est inadmissible de soutenir une autre force politique lorsque celle-ci se retrouve être le principal adversaire du gouvernement légitime d'un...

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