Le président russe Vladimir Poutine a défendu, hier, le droit de la région séparatiste ukrainienne de Crimée à être rattachée à la Russie. Mais il appelle également à une "solution diplomatique" à la crise.
Les mesures prises par les autorités "légitimes" de Crimée respectent le "droit international", a affirmé, hier, Vladimir Poutine lors d'entretiens téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel et le premier ministre britannique David Cameron. A l'opposé, les Occidentaux qualifient d' "illégal" le référendum prévu le 16 mars sur le rattachement de la péninsule à la Russie.
Angela Merkel l'a répété à Vladimir Poutine, déclarant que ce "prétendu référendum" était "contraire à la Constitution ukrainienne et au droit international", selon son porte-parole Steffen Seibert.
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Le président russe a assuré à David Cameron "vouloir trouver une solution diplomatique à la crise", selon Londres. Il a déclaré qu'il parlerait avec son chef de la diplomatie Sergueï...