En Suède, l’opposition de centre droit et l’extrême droite ont uni leurs voix, hier, pour démettre le premier ministre social-démocrate Stefan Löfven. Ce dernier était affaibli depuis les législatives du 9 septembre, qui n’ont pas permis de dégager de majorité.
Afin de neutraliser l’extrême droite (qui avait obtenu près de 18% des suffrages), tant la droite que la gauche – minoritaires – appellent à un dialogue entre les blocs et la recherche de consensus, notamment sur le budget, alors que s’annonce un ralentissement de la conjoncture. Mais cette ambition se heurte à la rivalité entre Stefan Löfven et le dirigeant conservateur Ulf Kristersson, qui aspirent tous deux à devenir premier ministre grâce au soutien de l’autre au Parlement.
Décision ce jeudi?
«La Suède a besoin d’un nouveau gouvernement qui recherche un large soutien politique pour mener les réformes», avait plaidé, devant les parlementaires, le dirigeant conservateur Ulf Kristersson. «Les sociaux-démocrates...