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Primes en liquide: Claude Guéant condamné en appel à deux ans de prison dont un ferme

Deux ans de prison dont un ferme pour l'ancien bras droit de Sarkozy dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur. Claude Guéant avait fait appel en première instance.

23 janv. 2017, 14:08
/ Màj. le 23 janv. 2017 à 15:31
Claude Guéant (à gauche), ancien bras droit de Sarkozy, a été condamné en appel à deux ans d'emprisonnement dont un an ferme.

L'ancien ministre de l'Intérieur et ex-bras droit de Nicolas Sarkozy Claude Guéant a été condamné lundi par la justice française en appel à deux ans d'emprisonnement dont un an ferme. Cette sanction concerne un dossier de détournement de fonds.

La cour d'appel de Paris a durci la condamnation en première instance, qui était de deux années d'emprisonnement avec sursis. Cette condamnation à de la prison ferme n'est toutefois pas synonyme de détention : les peines inférieures à deux ans de prison sont le plus souvent aménageables.

La cour d'appel a en revanche confirmé les 75'000 euros d'amende et l'interdiction pour M. Guéant, 72 ans, d'exercer toute fonction publique pendant cinq ans.

 

Primes auto versées

Celui qui fut le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsque ce dernier était ministre de l'Intérieur était poursuivi pour s'être attribué des primes en liquide prélevées sur le budget destiné aux frais d'enquête des policiers.

Après ces faits qui remontent aux années 2002 à 2004, Claude Guéant deviendra le secrétaire général de la présidence de la République à l'issue de l'élection en 2007 de Nicolas Sarkozy (droite), qui en fera son ministre de l'Intérieur de 2011 à 2012.

Autres condamnations

Les autres prévenus ont reçu dans l'ensemble le même traitement, à savoir des condamnations un peu plus lourdes pour ce qui relève de la prison ou du régime de sursis, mais des amendes équivalentes à celles prononcées en première instance.

L'ancien directeur général de la police française Michel Gaudin a ainsi été condamné à une peine de dix-huit mois d'emprisonnement avec sursis.

La procédure concernait un montant global de 210'000 euros (10'000 euros par mois) remis entre 2002 et 2004 par Michel Gaudin à Claude Guéant, qui en a gardé la moitié et versé le solde à trois collaborateurs.

 

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